Jeanette Winterson (1959 -)

Pourquoi être heureux quand on peut être normal (Why Be happy When You Could Be normal)


  • Les enfants solitaires s'inventent des amis imaginaires. (p.16)

  • En écrivant, on offre le silence autant que l'histoire. Les mots sont la part du silence qui peut être exprimée. (p.18)

  • Quoi qu'en disent les experts en mondialisation, l'endroit où nous venons au monde - l'environnement dans lequel nous venons au monde, le lieu, l'histoire du lieu, la façon dont cette histoire s'accouple à la nôtre - laisse sa marque sur ce que nous sommes. (p.27)

  • J'ai remarqué qu'agir sensément n'est une bonne idée que lorsque la décision est sans conséquence. Pour ce qui bouleverse l'existence, il faut prendre un risque. (p.81)

  • Sa souffrance était son armure. Avec le temps, elle est devenue sa seconde peau. A partir de là, impossible de l'enlever. Elle est morte sans antidouleur et donc, dans la douleur. (p.88)

  • L'amour inconditionnel est ce qu'un enfant devrait attendre d'un parent même si cela marche rarement de cette façon. (p.95)

  • Le travail créatif enjambe le temps parce que l'énergie de l'art n'est pas lié au temps. Si c'était le cas nous ne nous pencherions pas sur l'art du passé, sauf d'un point de vue historique ou documentaire. Mais l'intérêt pour l'art correspond à l'intérêt que nous nous portons à nous-mêmes au présent et de tout temps. Ici et à jamais. Il y a cette impression que l'esprit humain a toujours existé. cela rend même notre propre mort tolérable. (p.181)

  • Ecoutez, nous sommes des êtres humains. Ecoutez, nous sommes portés vers l'amour. L'amour est là, mais il nous faut apprendre à aimer. Nous voulons nous mettre debout, nous voulons marcher, mais il faut que quelqu'un nous tienne la main, nous aide à garder l'équilibre, nous guide un peu et nous relève quand nous tombons. (p.218)

    (Editions de l'Olivier 2012. (Jeanette Winterson 2011. Traduit de l'anglais par Céline Leroy)



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dernière mise à jour : 17/01/2018 version: YF/04/2013