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But de la vie : apprendre, puis enseigner ; pas de vérité qui n'ait un
arrière-goût de sagesse, et pas de sagesse qui ne sente l'exhortation.
(p.26)
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Les femmes ne s'oublient jamais par écrit, vous le savez bien.
(p.35)
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La grandeur peut-elle récompenser le bonheur ? Je sentais tristement que la
réponse devait être négative, sans quoi la question ne fût pas même posée.
(p.41)
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Les gens polis sont toujours plus ou moins hypocrites.
(p.63)
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Le sort est mauvais payeur. Fais preuve d'intelligence, et ne donne pas
inutilement de la tête contre les murs.
(p.69)
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Il y avait chez Victor ce penchant inné - ou acquis - à l'isolement, qui le
faisait frémir devant toute espèce de regroupement humain.
(p.74)
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Un instinct infaillible, affirmait Pseuda, entraîne le cœeur de la femme vers
l'homme vraiment supérieur.
(p.89)
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Il n'est pas d'homme, reprenait-il encore, qui ne désire à tout instant toute
belle femme ; et s'il trouve un homme pour le contester, c'est qu'il ment ou
n'est pas un homme !
(p.102/103)
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- Les choses en sont là ; je ne puis plus endurer cette souffrance, et pourtant
il faut vivre. Alors, que faire ?
Avant tout, ne commettre aucun acte funeste ; mieux voudrait ne pas agir du
tout. Serre les dents, mords-toi les lèvres, ou bien crie, si tu ne peux faire
autrement ; mais n'agis pas inconsidérément. Vaincre l'heure, l'essentiel est
là. Celui qui vaincra l'heure se rendra victorieux du jour, et celui qui sera
victorieux du jour sera victorieux de l'année ! Mais encore une fois tout est
là : ne rien commettre de vil ou d'iréparable. Un homme - et tu en es un -
vaincra l'heure par le travail. C'est pourquoi laisse agir la douleur, elle
sait ce qu'elle doit faire, et toi, travaille à ton œuvre, tu sais laquelle.
(p.175)
(Éditions Sillage 2024 pour la traduction révisée par Gabrielle Godet)
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