Louise L. Lambrichs (1952- ....)

Journal d'Hannah


  • La faiblesse de l'homme, qui fait son humanité justement et le différencie des bêtes sauvages, c'est sa culpabilité, son besoin de justifier ses crimes. (p.71)

  • La bonté de l'homme s'arrête où commence sa souffrance. C'est dire si elle est limitée. (p.79)

  • On ne peut ni recommencer ni refaire sa vie, avec ce qu'elle est et a été il faut poursuivre, découvrir au fond de soi le silence et l'avenir ouvert, la richesse du monde, le travail à accomplir, les valeurs à défendre. (p.88)

  • Comment une partie de l'espèce humaine en est-elle venue à juger l'autre partie de l'espèce indigne de vivre ? Nous ne sommes pas près d'expier cette folie. Elle laissera des traces sur l'ensemble des générations futures pendant des siècles. (p.115)

    (Edition de L'Olivier/ Le Seuil, 2002) Première édition : 1993



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dernière mise à jour : 15/04/2013 version: 04/08/2004