Paul Guth (1910 -1997)

Le mariage du naïf


  • - J'aime beaucoup maman...
    - Il ne manquerait plus que ça...
    - Comme mère! Mais qui te prouve que je l'aimerais comme femme? (p.12)

  • Comme dans toutes les circonstances graves de ma vie, je préparai donc un cahier : Mariage. (p.22)

  • Je hais les femmes dont la voix n'est pas posée dans le masque. La plupart ne savent pas la gouverner. Elles parlent trop fort. Les notes douces et belles leur sont interdites. (p.24)

  • Mais l'article qui me détermina fut celui de Paul Guth dans Le Figaro littéraire   [ ;-) l'auteur se cite lui-même. Il y a-t-il meilleur moyen de se projeter dans l'éternité ? ] (p.41)

  • J'adore attendre. Ce sont les seuls moments de la vie ou je me repose. Parfois je vais chez le coiffeur quand je n'en ai pas besoin, uniquement pour avoir le plaisir d'attendre. (p.44)

  • Mon passe-temps favori est la conversation coupée de silences. Les autres fournissent la conversation, moi les silences. (p.74)

  • Je ne lierais ma vie qu'à une femme qui saurait faire attention. (p113)

  • Nous sommes tous des génies, si nous le voulons. Des génies de la vie. Notre oeuvre n'est pas forcément un roman, une symphonie, un tableau. Elle peut être notre bonté, notre charme, notre fantaisie. L'exemple d'intelligence ou le courage que nous donnons aux autres. (p.127)

  • Par un illogisme propre à la vanité des hommes, j'attendais vaguement d'elle une lettre. (p.175)

    (Editions Albin Michel 1957. Lu dans la collection "Le livre de Poche")



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dernière mise à jour : 24/05/2022 version: YF/02/2007